La maladie d’un parent

Si votre conjoint ou votre conjointe est malade, vous pouvez bénéficier du congé de proche aidant : 

Le congé de proche aidant permet de s’occuper d’une personne gravement malade. Ce congé est accessible sous conditions (ancienneté, lien familial ou étroit avec la personne aidée, résidence en France de la personne aidée) et pour une durée limitée à 3 mois ou en fonction de la convention collective de votre employeur. Le congé peut être renouvelé, sans dépasser 1 an sur l’ensemble de la carrière du salarié. Le congé de proche aidant n’est pas rémunéré par l’employeur (sauf dispositions conventionnelles ou collectives particulières).

Les dons de jour de repos

Un salarié peut, sous conditions, faire dons de jours de repos à un ou une collègue qui doit arrêter de travailler pour s’occuper de son conjoint ou de sa conjointe malade. Le don de jours de repos permet au salarié qui en bénéficie d’être rémunéré pendant son absence.

Les aides à domicile

En cas de difficultés ponctuelles vous pouvez être accompagné par une aide à domicile. 

L’intervenant à domicile est un professionnel ou une professionnelle qui vient vous soutenir de façon temporaire, à votre demande, lorsque vous faites face à des difficultés ponctuelles lors d’un événement familial, comme la maladie de votre conjoint ou de votre conjointe.

Ils ou elles vous accompagnent et vous aident aussi bien dans les relations avec vos enfants, la gestion du budget ou dans l’organisation des tâches.

Le droit au répit

Si vous consacrez votre temps l’accompagnement de votre conjoint ou de vote conjointe en perte d’autonomie en temps qu’aidant, vous avez le droit de prendre du repos. On appelle ce droit, le droit au répit. Ce droit offre la possibilité aux personnes qui s’occupent à plein temps d’une autre personne en perte d’autonomie, de bénéficier d’une aide pour financer une solution ponctuelle de placement en foyer ou d’accompagnement à domicile et souffler un peu.

L’aide aux aidants

Si vous vous occupez à domicile de votre conjoint ou de votre conjointe atteint d’une maladie grave ou chronique, vous pouvez également vous connecter sur le site www.aidants44.fr. Sur ce site, vous pouvez faire une recherche spécifique, et vous aurez accès à toutes les structures, associations et accompagnements que vous pourrez trouver, sur ce thème précis, en Loire-Atlantique. 

Les démarches
Votre conjoint ou votre conjointe peut passer un long séjour à l’hôpital. Cela entraîne une série de démarches (choix de l’établissement, formalités d’admission etc.).

Les visites
Renseignez-vous  sur l’organisation des visites, elles sont souvent soumises à des règles bien précises, notamment lors de la présence d’enfants. C’est par exemple le cas au CHU de Nantes. Si vous souhaitez rester au plus prêt de votre conjoint ou de votre conjointe, vous pouvez au CHU de Nantes, séjourner à la Maison Hospitalière. 

Prise en charge
Renseignez-vous également sur la prise en charge des frais par l’Assurance maladie qui peut varier suivant les cas. Si la maladie de votre conjoint ou de votre conjointe est une maladie dont la gravité ou le caractère chronique nécessitent un traitement prolongé et cher, dans certains cas, l’Assurance maladie peut prendre en charge 100 % des soins. 

L’aide et le soutien
En plus du personnel soignant qui saura répondre à vos questions et vous soutenir, les hôpitaux accueillent souvent les permanences d’associations auxquelles vous pouvez vous adresser. C’est par exemple le cas au Centre hospitalier de Saint-Nazaire. 

Même si ça n’est pas facile, il faut informer votre enfant de votre maladie ou de celle de votre conjoint ou conjointe. De toute façon, il ou elle observera les changements liés à la maladie, remarquera des changements physiques, un arrêt de l’activité, de la fatigue etc. Ce n’est pas une étape facile. Vous pouvez vous faire accompagner et soutenir par des professionnels ou d’autres parents comme par exemple dans les espaces de rencontres et d’information de la Ligue contre le cancer de Loire-Atlantique.