Orientation : le casse-tête de la rentrée ?

Au collège ou au lycée on demande à nos ados de faire des choix d’orientation. Les sources d’information sont très nombreuses et parfois complexes. Les parents comme les enfants peuvent rapidement se retrouver désemparés. Pour vous aider à y voir plus clair, nous vous proposons de vous rappeler les grandes étapes de l’orientation et les principaux lieux et sites internet sur lesquels vous pouvez vous appuyer. Nous avons également recueilli des témoignages d’adultes aujourd’hui solidement installés professionnellement, mais qui ont mis du temps à trouver leur voie. De quoi anticiper et rassurer les parents aussi bien que les enfants. 

À l’heure du choix, les parents s’inquiètent

Les choix d’orientation scolaire inquiètent souvent les parents, comme les enfants. Des parents nous ont fait part de leurs doutes et de leurs inquiétudes sur la page de notre groupe Facebook :

"Une orientation par défaut"

Fabrice regrette une "orientation par défaut" : " Ma grande de quinze ans, particulièrement intelligente, retourne sur les bancs du lycée après deux ans d’absentéisme scolaire, et malgré sa détermination récente, motivée par ses nouvelles relations et non par l’école, elle va droit dans le mur en optant pour une orientation par défaut, vers la filière pro, dans la vente en particulier, sauf qu’elle n’est ni vendeuse dans l’âme, ni même sensible à l’économie de marché".

"En tant que parent il est difficile de trouver les orientations possibles au vu des propositions diverses et variées"

Pour Lolo, l’orientation est un casse-tête : "Ma fille de 14 ans est en 3e et doit passer son brevet. J’espère qu’elle l’aura mais elle n’est pas scolaire. Elle sait qu’elle veut aller en apprentissage mais voilà : où, comment, à quel coût ? Elle sait ce qu’elle ne veut pas mais hésite sur ce qu’elle veut... Pas simple, si l’on ne s’intéresse pas, en tant que parent il est difficile de trouver les orientations possibles au vue des propositions diverses et variées [...], c’est complexe." 

Le rôle crucial des équipes pédagogiques

"L’orientation fait partie des missions des établissements scolaires"

Cécile Chénedé, présidente de la Fédération des conseils de parents d’élèves de Loire-Atlantique (FCPE 44), comprend l’inquiétude de certains parents : "La question de l’orientation est déjà complexe à la base, notamment avec une multiplicité des réformes qui fait qu’on a l’impression que ça change tout le temps. En plus, les parents et les enfants se retrouvent noyés dans une masse d’informations et d’outils et peuvent être un peu perdus. Notre rôle d’association de parents d’élèves, c’est d’aider nos adhérents à s’y retrouver et de les orienter vers les bonnes ressources. Nous conseillons aux parents de se tourner vers les centres d’information et d’orientation, ou directement vers le professeur principal ou la professeure principale de leur enfant. Normalement, un accompagnement est prévu, l’orientation fait partie des missions des établissements scolaires". La présidente de la FCPE 44 se veut également rassurante : "Parfois on s’oriente vers certaines études à Bac +3 et ensuite on découvre que ça débouche sur d’autres métiers". 

"Avoir un ou une prof qui vous aide et vous soutient, ça change tout"

Lise a 37 ans et travaille à Montréal pour une des plus importantes sociétés de jeux-vidéo du monde (voir le reste de son témoignage ci-dessous). Elle se souvient d’une professeure qui l’a beaucoup soutenue : "Ce n’était pas ma professeure principale, mais aux réunions parents-profs, c’était une des rares à rassurer mes parents, à leur dire que je valais quelque chose. C’est elle qui m’a conseillé de donner un coup de collier pour avoir mon bac et de faire des études de langues étrangères appliquées. Elle savait que j’étais passionnée de jeux-vidéo et elle m’a dit : pour travailler dans le monde du jeu vidéo, une bonne connaissance des langues vivantes et du marketing ça sera forcément un atout, commence par ça et tu verras ensuite. Et elle avait raison. Avoir un ou une prof qui vous aide et vous soutient, ça change tout".

 "Nous essayons d’avoir les échanges les plus constructifs possibles"

Yann Duval est principal adjoint au collège Albert Vinçon à Saint-Nazaire : "Le professeur principal ou la professeure principale est vraiment l’interlocuteur ou l’interlocutrice des familles. En tant que parent, vous pouvez à tout moment demander un rendez-vous avec lui ou avec elle. Nous essayons d’avoir les échanges les plus constructifs possibles, parfois cela fonctionne très bien, parfois c’est très compliqué. Si l’élève a des relations moins faciles avec son professeur principal ou sa professeure principale, il ou elle peut se tourner vers un autre enseignant ou une autre enseignante". 

"Pour nous c’est primordial que les élèves se familiarisent avec cette notion de parcours et de cheminement"

" L’orientation peut faire peur et la pression engendrer des situations d’échec scolaire. Pour nous c’est primordial que les élèves se familiarisent avec cette notion de parcours et de cheminement pendant deux ou trois années, qu’ils aient une vraie réflexion à la fois sur leurs envies, mais aussi sur leurs compétences et la connaissance du contexte et la réalité du monde du travail, explique le principal adjoint, avant de préciser : ce parcours ne peut se faire que dans le dialogue et la co-construction entre l’élève, sa famille et l’établissement."

 

Les centres d’information et d’orientation : aide au choix et soutien psychologique

Un centre d’information et d’orientation (CIO) a pour mission d’informer et de conseiller les enfants, les jeunes ou toute personne ayant des questions liées à l’orientation scolaire et professionnelle. C’est un service public et gratuit de l’Éducation nationale. "Ce sont des lieux de conseil et d’information", explique Gilles Bellaria directeur du CIO de Saint-Nazaire, nous accompagnons les familles, indépendamment de l’école, pour les aider à prendre des décisions dans leurs choix d’orientation."

Des entretiens psychologiques pour les élèves en difficulté

"Nous accompagnons également les enfants qui ont des difficultés scolaires avec un soutien psychologique. Beaucoup d’élèves sont en mal-être et cela les empêche d’apprendre. En discutant avec eux, en leur expliquant les possibilités et les options qu’ils ont, nous les aidons à être plus disponibles aux apprentissages", ajoute le directeur du CIO de Saint-Nazaire, qui précise "qu’il s’agit bien d’entretiens et non pas de thérapie".

Les psychologues de l’Éducation Nationale dans les établissements

Des conseillers et conseillères d’orientation ou psychologues de l’Éducation Nationale font partie des équipes pédagogiques des établissements. Les élèves et leur famille peuvent les rencontrer. 

Orientation au collège et au lycée : grandes étapes et exemples concrets

Le parcours avenir : la première étape

Dès son entrée en 6e, votre enfant rentre dans un parcours éducatif appelé "Parcours avenir". Jusqu’en Terminale, ce parcours est censé permettre aux élèves de préparer leur orientation et de se familiariser avec le monde professionnel, de mieux connaître les métiers et les filières pour se former. Au collège, le "Parcours avenir" peut s’appuyer par un stage d’observation en 3e. Il peut également s’appuyer sur des rencontres avec des professionnel·le·s de différents métiers, des visites d’entreprises où des projets pédagogiques. Le stage d’observation est obligatoire pour tous les élèves de 3e et accessible aux élèves de 3e prépa pro. Ce stage d’une durée de 3 à 5 jours permet à votre enfant de découvrir le monde du travail et de se faire une première idée de sa future orientation professionnelle. Le Département de Loire-Atlantique a mis en place, avec plusieurs partenaires, une plateforme en ligne pour aider et accompagner les élèves dans leur recherche de stage.

Concrètement, comment ça se passe dans un collège ?

Yann Duval nous détaille comment cela se passe au collège Albert Vinçon à Saint-Nazaire : "nous amorçons la réflexion autour de l’orientation en 4e, voire dès la 5e pour certains élèves qui sont en difficulté. Tous les 4e, soit environ 140 élèves, vont visiter un lycée professionnel. Cela permet non seulement de découvrir ce qu’on peut y faire, mais aussi de sortir un peu des clichés ou de la réputation que peuvent avoir certains établissements. Ces visites sont préparées en amont. Tous nos élèves de 4e participent au salon de l’orientation et des métiers Trajectoire à Saint-Nazaire. Là encore, cette participation est préparée en amont, et un travail est fait à la suite du salon. En parallèle, depuis cette année, nous avons un référent Parcours avenir qui travaille avec des petits groupes d’élèves sur la connaissance de soi, le parcours et les compétences. Il est également possible pour certains élèves d’effectuer un stage dès la 4e. Dans ce cas, ils doivent rendre un rapport de stage qui sert de support à nos échanges avec l’élève et sa famille à propos de son orientation. Tous ces premiers temps de réflexion permettent de se préparer aux temps fort de la 3e. 

En 3e, le projet d’orientation se précise

  •  En début d’année scolaire de 3e et jusqu’en décembre, vous avez eu le temps de vous informer sur les différentes voies et filières. Vous avez également assisté à un entretien individuel d’orientation avec votre enfant, son professeur principal et parfois un psychologue de l’éducation nationale. 

  • Entre janvier et mars : demandes et propositions provisoires
    Vous devez remplir la fiche de dialogue. Cela peut se faire via un espace en ligne (renseignez-vous auprès de l’établissement où est scolarisé votre enfant). À partir du mois d’avril, les parents pourront consulter sur ce téléservice l’offre de formation, le contenu de la formation les débouchés et le taux de sélection à l’entré de l’année passée. Dans cette fiche, vous indiquez vos demandes provisoires d’orientation, c’est-à-dire si votre enfant souhaite s’orienter vers une 2nde générale et technologique, une 2nde professionnelle ou une première année de CAP. En mars, le 2e conseil de classe va vous présenter ses propres propositions d’orientation pour votre enfant. 
  • De Mai à début juillet : le choix et l’inscription au lycée
    Au mois de mai, vous et votre enfant devez indiquer vos choix définitifs d’orientation sur la fiche de dialogue. Vous devez également indiquer vos choix d’établissements sur le dossier de demande d’affectation au lycée et les enseignements et spécialités demandées. En juin, le 3e conseil de classe vous fait une proposition d’orientation. Celle-ci n’est définitive que si elle correspond au choix de votre enfant. Si vous et votre enfant n’êtes pas d’accord avec la proposition du conseil de classe, un entretien est organisé entre vous, votre enfant et l’équipe pédagogique. À la fin du mois de juin ou au début du mois de juillet, vous allez recevoir la notification d’affectation au lycée. C’est cette notification qui indique quelle formation votre enfant va suivre et dans quel établissement il va poursuivre sa scolarité. C’est à ce moment là que vous devez inscrire votre enfant dans le lycée où il a été affecté. Si vous n’êtes pas d’accord avec la décision du conseil de classe, vous pouvez faire appel de la décision.

     

"Rien ne vaut de vraies rencontres"

Le principal adjoint du collège nazairien raconte comment s’organise cette dernière année de collège dans son établissement (chaque établissement à son propre fonctionnement, il s’agit ici d’un exemple) :
"le conseiller ou la conseillère d’orientation fait le tour des classes pour se présenter aux élèves. Si besoin, les élèves peuvent demander un entretien individuel. Nous organisons, au sein même de l’établissement un forum des métiers où nous essayons de rassembler un large panel de métiers pour que les élèves rencontrent le plus de professionnels possibles. Travailler l’orientation sur un site internet c’est bien, mais la démarche atteint vite ses limites et rien ne vaut de vraies rencontres. Les élèves qui ont visité un lycée pro en 4e peuvent demander à en visiter d’autres en 3e, mais cette fois, avec une thématique beaucoup plus ciblée. À partir de décembre, nous faisons venir des lycées pros ou des centres de formations sur le temps de midi pour qu’ils présentent leurs cursus. Les élèves peuvent y assister sur la base du volontariat. Les élèves de 3e retournent au salon Trajectoire pour poursuivre les démarches engagées l’année précédente. Nous organisons aussi des rencontres avec des anciens élèves du collège aujourd’hui au lycée et qui reviennent pour présenter la voie générale et le lycée où ils suivent leurs études." 

Parcoursup, désormais incontournable 

Parcoursup est la plateforme nationale de pré-inscription en première année de l’enseignement supérieur en France. Les lycéens ou étudiants en recherche d’une réorientation (y compris sous statut apprenti) qui souhaitent s’inscrire en première année de l’enseignement supérieur doivent constituer un dossier et formuler des vœux sur Parcoursup.

Une vidéo pour mieux comprendre comment fonctionne Parcoursup

Vœux pour Parcoursup : du 20 janvier au 29 mars 2022

C’est parti ! À partir de ce 20 janvier 2022, les futurs bacheliers doivent formuler leurs vœux sur Parcoursup. Cette année, le délai a été étendu et les élèves ont jusqu’au 29 mars inclus pour faire leurs choix. Les candidatures pourront ensuite être complétées jusqu’au 7 avril avec les pièces demandées. 

Connaissez-vous l’Orientibus ?

Plusieurs Orientibus sillonnent les cinq départements Pays de la Loire. Collégiens, lycéens, étudiants ou  apprentis peuvent y trouver des informations et des conseils sur les métiers et les formations  au moyen d’outils ludiques et innovants.

La réforme du bac

5 épreuves

1 épreuve anticipée écrite et orale de français en fin de première et 4 épreuves finales en terminale (2 écrites sur des disciplines choisies par l’élève, 1 écrite en philosophie et 1 oral). L’oral final consiste à présenter pendant 20 minutes, un projet préparé dès la première devant un jury de 3 personnes. L’ensemble des épreuves représentent 60 % de la note finale. 

Contrôle continu

Des épreuves communes dans les disciplines étudiées par l’élève sont organisées tout au long des années de première et de terminale. Le contrôle continu représente 40 % de la note finale. 

Socle commun

Les élèves de première et de terminale bénéficieront d’un socle commun de connaissances : français en première, philosophie en terminale, histoire-géographie, enseignement moral et civique, 2 langues vivantes, éducation physique et sportive et d’un nouvel enseignement : numérique et sciences informatiques.

Les grandes étapes :

En 2019, les élèves de première :

  • choisissent pour la terminale 2 disciplines de spécialité parmi les 3 qu’ils suivent dans l’année
  • ont des épreuves de contrôle continu
  • ont une évaluation écrite de la discipline de spécialité qu’ils ne poursuivent pas en terminale
  • participent à l’épreuve écrite et orale anticipée de français en juin

 
En 2020 et 2021, les élèves de terminale :

  • passent 2 épreuves sur les disciplines de spécialité qu’ils ont conservées au retour des vacances de printemps
  • Passent l’épreuve de philosophie et l’oral final en juin.

 

La filière professionnelle, et si c’était le bon choix ?

À l’heure du choix, il ne faut pas dévaloriser la filière professionnelle, d’autant qu’elle est en train d’être complètement réformée. Souvent les parents se font une idée préconçue alors que cette filière ouvre sur de nombreux débouchés. "Désormais, pour le bac professionnel, on ne rentre plus directement dans un domaine spécialisé, mais dans une famille de métiers et ce n’est que fin de seconde que l’on choisit", détaille Gilles Bellaria, directeur du CIO de Saint-Nazaire.

Depuis la rentrée 2019, 9 familles de métiers sont mises en place dans les classes de 2nde :

  • Métiers de la construction durable, du bâtiment et des travaux publics
  • Métiers de la gestion administrative, du transport et de la logistique
  • Métiers de la relation client
  • Métiers des industries graphiques et de la communication
  • Métiers des études et de la modélisation numérique du bâtiment
  • Métiers de l’alimentation
  • Métiers de la beauté et du bien-être
  • Métiers de l’aéronautique
  • Métiers de l’hôtellerie-restauration

Une "pré" orientation possible dès la 3e avec la 3e prépa-métiers

Les élèves peuvent être accueillis en classe de 3e prépa-métiers. Ce sont des classes de collégiens qui sont intégrées à un lycée professionnel avec des classes adaptées. Les élèves passent le brevet des collèges. Après la 3e prépa-métiers, les élèves ont accès à toutes les voies d’orientation offertes aux élèves de 3e, mais sont essentiellement préparés à poursuivre dans la voie professionnelle. Les élèves doivent être volontaires et préparer un dossier qui passera en commission. 

Il n’est jamais trop tard pour trouver sa voie ou changer de métier

Parmi les éléments qui participent au stress lié à l’orientation, il y a le côté définitif et irrémédiable. En tant que parent, on imagine souvent son enfant enfermé dans une voie de garage ou contraint de suivre l’orientation qu’il ou elle a choisi. Pourtant, rien n’est jamais figé. Pour preuve, ces quelques témoignages :

"J’ai fait ce qu’on appelle le grand Chelem : J’ai redoublé ma seconde, ma première et ma terminale"

François a 41 ans et il vit à Saint-Nicolas de Redon. Aujourd’hui il est éducateur spécialisé. "J’ai fait ce qu’on appelle le grand Chelem : J’ai redoublé ma seconde, ma première et ma terminale". Sur les raisons, François en évoque plusieurs : "mes parents se sont séparés, j’ai eu des mauvaises fréquentations et je suis tombé sur des profs complètement nuls". François a finalement fini par avoir un bac S et est parti à l’université où il a décroché un Mastère de psychologie. "Je me suis retrouvé à apprendre et à découvrir des choses qui me passionnaient, c’était très enrichissant et motivant". Et puis, au moment de poursuivre vers l’agrégation, François en a eu marre. "La charge intellectuelle était trop lourde". Il se réoriente vers un CAP menuiserie qu’il obtient et pendant quelques années, il travaille dans cette branche. "ça m’a fait un bien fou de travailler de mes mains, de changer de milieu, de m’ouvrir". Quelques années plus tard, nouveau changement. François suit le cursus d’une école d’éducateurs spécialisés et obtient son diplôme. 

"Je ne m’imaginais pas une seconde qu’une passion puisse devenir un métier"

Lise a 37 ans. Originaire de Guéméné-Penfao , elle travaille et vit aujourd’hui à Montréal pour l’une des plus importantes sociétés de jeux-vidéos au monde. "J’ai redoublé ma seconde et j’ai eu mon bac sur le fil, au rattrapage. Une prof m’a conseillé de m’inscrire à la fac en langues étrangères appliquées. J’ai obtenu une licence. C’est à ce moment là que j’ai entendu parler d’une école de jeux vidéos dans le nord de la France. J’avais toujours adoré ça, mais je ne m’imaginais pas une seconde qu’une passion puisse devenir un métier. Mes parents m’ont dit "ok, mais tu payes". J’ai fait des petits boulots et un prêt étudiant. L’école a été une révélation. J’ai rencontré des gens incroyables et je me suis vraiment éclatée". 

"J’avais enfin l’impression de me sentir utile et d’apprendre des choses concrètes"

Arthur a 27 ans, il est originaire de Clisson et vit aujourd’hui dans l’Aveyron. : "J’étais plutôt bon à l’école. Mais j’avais envie d’apprendre un métier. À la fin du collège, malgré mes réticences, on m’a orienté vers une seconde générale. J’ai fini par abandonner pour me tourner vers les Compagnons du Tour de France et j’ai fait un CAP de charpentier en apprentissage. C’était génial. J’avais enfin l’impression de me sentir utile et d’apprendre des choses concrètes. Il y a une vraie dévalorisation des filières professionnelles et c’est dommage. Aujourd’hui, j’ai du boulot, j’adore ce que je fais et ça ne m’empêche pas de m’épanouir ailleurs avec d’autres passions comme la musique ou le vélo."

6 sites internet incontournables

L’Onisep :

L’Office national d’information sur les enseignements et les professions (Onisep) est un éditeur public sous tutelle du ministère de l’éducation nationale qui publie énormément d’informations sur l’orientation au collège et au lycée. Sur son site internet, vous trouverez par exemple une page dédiée à l’orientation au collège avec notamment des informations sur la procédure d’affectation au lycée, ou sur l’enseignement adapté, mais également sur l’orientation au lycée avec par exemple un dossier sur que faire après le bac. Vous pouvez consulter les informations sur le site de l’Onisep, mais aussi télécharger de la documentation. 

Mon orientation en ligne :

Ce site proposé par l’Onisep vous propose un boîte à outils en ligne : vous pouvez contacter gratuitement (par téléphone, tchat ou mail) des conseillers sur l’orientation, les filières et les métiers. 

Horizon 21 :

Ce site, également proposé par l’Onisep vous permet, à partir de la seconde, de faire des simulations d’orientation suivant votre situation et vos choix. Une bonne façon d’étudier les différentes options qui s’offrent à vous. 

L’Éducation Nationale :

Le ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse propose sur son site internet des pages dédiées à l’orientation au collège et au lycée

Parcoursup :

C’est le site national pour s’inscrire et faire ses demandes d’orientation. Vous y trouverez, en plus d’un calendrier des grandes étapes, des explications et des informations utiles. 

Choisir mon métier :

un site très complet sur l’orientation dans la région des Pays de la Loire.

 

Vous pouvez également trouver des informations directement sur le site internet de l’établissement dans lequel votre enfant est scolarisé. 

Les sites des universités proposent parfois des pages dédiées, comme par exemple l’université de Nantes qui à mis en ligne un espace dédié aux lycéens

 

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