Coqueluche : la Haute Autorité de Santé renforce ses recommandations vaccinales pour protéger les bébés

Depuis le début de l’année 2024, les cas de coqueluche sont en forte hausse en France, avec notamment des cas de décès chez les bébés et chez les nourrissons. La Haute Autorité de Santé (HAS) a été saisie par le ministère chargé de la santé afin de rappeler les recommandations en matière de vaccination.

La coqueluche, c’est quoi ?

La coqueluche est une infection bactérienne respiratoire hautement contagieuse. Elle se transmet par les voies aériennes et peut être grave voire mortelle (coqueluche asphyxiante et coqueluche maligne) chez les nouveau-nés et nourrissons de moins de 6 mois, trop jeunes pour être totalement protégés par leur propre vaccination.

Comment protéger son bébé contre la coqueluche ?

Afin de protéger au mieux son bébé contre la coqueluche, il est recommandé  :

  • Aux femmes enceintes de se faire vacciner à partir du deuxième trimestre de grossesse et au plus tard un mois avant l’accouchement ;
  • De faire vacciner votre nourrisson à l’âge de deux mois ;
  • Que toute personne en contact proche avec un nouveau-né et/ou nourrisson de moins de 6 mois dans un cadre familial ou professionnel reçoive un rappel si le dernier vaccin contre la coqueluche date de plus de 5 ans.

Par ailleurs, il est également recommandé qu’une dose de rappel:

  • Soit administrée aux professionnels de santé et de la petite enfance en contact rapproché avec des nouveau-nés ou nourrissons de moins de 6 mois. Pour mémoire, chez ces professionnels, les rappels sont aujourd’hui recommandés tous les 20 ans ;
  • Soit également administrée à l’entourage du nouveau-né (parents, fratrie, grands-parents et autres personnes susceptibles d’être en contact étroit et durable avec le nourrisson au cours de ses six premiers mois).

Rappel :

Pour les personnes présentant des symptômes d’une infection des voies respiratoires (rhume, maux de gorge, toux, fièvre) et ce, quelle qu’en soit la cause, le port du masque reste de rigueur en particulier en présence de personnes fragiles bébés, femmes enceintes…), dans les établissements sanitaires et médico-sociaux, dans les espaces clos et dans les transports en commun.

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