Association Relais enfants-parents incarcérés (Repi)

Si vous êtes détenu ou détenue et que vous souhaitez vous faire aider par l’association, vous devez commencer par envoyer une demande par courrier. « C’est une étape obligatoire », insiste Jean-François Bocher, le vice-président de l’association.

Plusieurs étapes nécessaires

Ensuite, l’association reprendra contact avec vous. Un binôme de deux bénévoles intervient sur une situation donnée. Après le courrier, il y aura une première rencontre au parloir avec le binôme de l’association. Le détenu ou la détenue explique alors sa situation (tout dépend de l’acte de justice, notamment par rapport au droit de visite ou pas de enfants). Si vous avez les coordonnées de l’autre parent, vous pouvez les donner aux bénévoles qui tenteront de prendre contact avec lui ou elle par courrier dans un premier temps.

Les délais peuvent être longs

Les bénévoles se déplacent ensuite au domicile de l’autre parent, si possible en présence des enfants, même si les enfants ne sont jamais obligés d’aller voir leur parent en prison. Une fois toutes ces démarches effectuées et si toutes les conditions sont réunies, une visite peut être organisée. « Les délais peuvent être assez longs », explique Jean-François Bocher. L’association organise le déplacement et la rencontre, en facilitant le plus possible le transport. Le parent détenu peut rencontrer son enfant, accompagné des deux bénévoles et de l’autre parent pendant une heure de parloir. À partir de 16 ans, l’enfant peut aller seul rendre visite à son parent détenu.

Des rencontres collectives

L’association organise également des rencontres collectives au sein de la prison. Chaque détenu peut s’inscrire (sans obligation d’être suivi par l’association Repi). Pour les détenus, c’est l’occasion de voir leur enfant sans l’autre parent, c’est un moment privilégié.

L’accouchement en prison

Repi travaille également autour de la question de l’accouchement en prison. L’association intervient une ou deux fois par semaine pour faire la navette entre le lieu de détention et une crèche « l’idée est de participer à la sociabilisation des enfants et de les préparer à leur sortie ». En effet, les bébés nés en prison peuvent y rester jusqu’à leurs 18 mois.  Si cela vous intéresse, le procédé est le même que pour les visites au parloir. Il faut commencer par écrire à l’association.