Comment accompagner son enfant dans son orientation professionnelle ?
Vers quel métier s’orienter ? Quelle filière choisir pour quels débouchés ? Voici des questions qui préoccupent aussi bien votre enfant que vous, en tant que parent. À l’heure de faire ces choix, votre enfant a plus que jamais besoin de sentir que vous êtes là pour l’accompagner et l’aider. Dans ce dossier, nous vous proposons des pistes pour trouver du soutien, mais aussi des témoignages d’enfants et de parents qui reviennent sur leur parcours d’orientation professionnelle, parfois linéaire, parfois plus chaotique, mais qui débouche toujours sur un épanouissement personnel.
Dans ce dossier
- La meilleure façon d’accompagner votre enfant ? Intéressez-vous à ce qu’il vit et acceptez ses hésitations.
- Les stéréotypes des métiers non mixtes : un frein à la parité, mais aussi à l’orientation professionnelle
- Il n’y a pas d’âge limite pour trouver sa voie
- Les missions locales : un accompagnement vers l’emploi
- La filière professionnelle, et si c’était le bon choix ?
- L’apprentissage : se confronter à la réalité d’un métier
- Faire un stage dès la 3e, un bon moyen pour s’ouvrir au monde professionnel
- Les centres d’information et d’orientation (CIO) : aide au choix et soutien psychologique
- L’Onisep : une ressource pour choisir son orientation
- Le Crij : un lieu pour s’informer ouvert à tous les jeunes
- L’Orientibus : il y en a forcément un qui passe près de chez vous
- La plateforme 1 jeune 1 solution
La meilleure façon d’accompagner votre enfant ? Intéressez-vous à ce qu’il vit et acceptez ses hésitations.
En tant que parent, la question de l’orientation professionnelle se pose souvent au moment même où l’enfant devient un·e adolescent·e ou un·e jeune adulte. Aux inquiétudes liées à l’avenir, s’ajoute parfois une relation compliquée. C’est pourtant le moment de vous accrocher et de ne pas lâcher votre enfant. Joséphine a 17 ans. Elle est en classe de 1ère au lycée. Elle nous raconte comment elle prépare son orientation avec ses parents.
"C’est important pour moi qu’ils soient présents, qu’ils se soucient de mon avenir, ça montre qu’ils s’intéressent à ma vie".
"J’hésite encore entre deux choix : opticienne ou kinésithérapeute. J’aimerais faire un métier où on aide les gens et où on a un contact avec eux, sans être dans le social ou le médical. J’ai fait un stage de 3e chez un opticien et ça m’a plu. Je suis allée aux portes-ouvertes d’une école d’opticiens à Angers avec mon père. J’ai rencontré la directrice et les élèves m’ont fait visiter l’école ; c’était intéressant de parler avec eux, de connaître leur parcours. De leur côté, mes parents me donnent leur avis, ils m’aident à peser le pour et le contre, même si à la fin, ils me laissent faire mon choix. C’est important pour moi qu’ils soient présents, qu’ils se soucient de mon avenir, ça montre qu’ils s’intéressent à ma vie".
"L’enfant a besoin que ses parents soient disponibles, s’intéressent à ce qu’il vit et l’accompagnent."
"Dès le début et tout au long de sa vie d’enfant et d’ado, l’enfant a besoin que ses parents soient disponibles, s’intéressent à ce qu’il vit et l’accompagnent", explique Nicolas Peraldi, psychologue qui travaille notamment avec la Caf et l’École des parents et des éducateurs (Epe 44). "Le vrai risque, c’est que le lien se rompe", confirme Pierre Poitou, également psychologue à la Maison des adolescents de Loire-Atlantique (MDA). "Le boulot d’un ado, c’est de se tourner vers l’extérieur. Si en tant que parent, on ne comprend rien, on trouve cela stupide ou nul, il faut faire l’effort de s’intéresser aux centres d’intérêt de l’ado afin de garder un lien avec l’enfant. Les ados s’appliquent leurs propres règles et quittent l’enfance avec l’affiliation sociale qui leur est propre. C’est cette affiliation qui fait leur dépendance au monde et à la société. Devenir adulte, c’est faire un choix relatif à ces dépendances. C’est très important, quand c’est possible, d’accompagner l’ado dans cette découverte. Les parents doivent, dans la mesure du possible, essayer de s’intéresser à ce qui intéresse leur ado, de faire un pas vers lui."
"Les parents ont le rôle essentiel d’encourager mais aussi d’accepter que leurs enfants soient hésitants et peut-être pas encore prêts pour faire des choix définitifs."
S’intéresser, accompagner, mais également rassurer. Pour Madeleine Amelineau, déléguée régionale adjointe à l’Onisep, "Les parents sont dans cette démarche aux côtés de leurs enfants pour les rassurer : inutile de mettre la pression. Même si pour eux aussi, les étapes liées à l’orientation sont anxiogènes, il est important qu’ils restent à l’écoute de leurs enfants et qu’ils entendent leurs envies. Se focaliser uniquement sur les résultats scolaires n’est pas la réponse. Les professionnels de l’éducation aideront le jeune et sa famille à faire la part des choses. Les parents ont le rôle essentiel d’encourager mais aussi d’accepter que leurs enfants soient hésitants et peut-être pas encore prêts à faire des choix définitifs. Le processus d’orientation a besoin de temps et de maturation et sur ce temps-là, les enfants doivent pouvoir gagner en confiance d’eux-mêmes."
Les stéréotypes des métiers non mixtes : un frein à la parité, mais aussi à l’orientation professionnelle
Les choix d’orientation professionnelle des jeunes sont, encore aujourd’hui, souvent guidés par des images stéréotypées des métiers. Il y a des métiers pour les hommes et des métiers pour les femmes. Cela peut bloquer certains parents et certains jeunes qui se privent de voies professionnelles qui semblent réservées à un genre particulier. Pourtant tous les métiers sont mixtes. Sylvie, électricienne dans la région nantaise, nous raconte son expérience.
"Je suis venue à l’électricité un peu par hasard. J’ai arrêté mes études en terminale, sans passer le bac. Ensuite j’ai enchaîné les saisons comme plongeuse ou commis de cuisine dans la restauration pendant 4 ou 5 ans. Le rythme me plaisait bien; bouger régulièrement aussi. Mais j’ai fini par avoir envie de me poser. Tout le monde pensait que j’allais chercher un poste plus stable dans la restauration, mais très honnêtement, je n’ai jamais été passionnée par ce milieu. Quelques mois de temps en temps ça allait, mais je ne voulais pas en faire mon métier. En revanche, je savais que je voulais faire un métier manuel, avec des journées qui ne se ressemblent pas, où je pourrais être assez rapidement à mon compte, sans patron au-dessus de moi. Je suis allée rencontrer un conseiller Pôle emploi et je lui ai présenté mon projet. Il m’a proposé deux formations : une pour devenir conductrice de car scolaire et une autre pour devenir électricienne. J’ai choisi l’électricité. Pendant la formation, j’étais la seule femme.
"Je me souviens d’un monsieur qui a choisi mon devis parce que les femmes font un travail plus soigneux que les hommes."
Lorsque j’ai monté ma propre entreprise, le fait d’être une femme a parfois été un atout, même si certains clichés ont la vie dure. Je me souviens d’un monsieur qui a choisi mon devis "parce que les femmes font un travail plus soigneux que les hommes". Aujourd’hui si certains clients sont parfois étonnés et me demandent s’il y a beaucoup de femmes électriciennes, on me juge sur la qualité de mon travail plus sur mon genre. Mais dans ma famille, ça a été plus compliqué. Ma mère a eu beaucoup de mal à concevoir que je puisse faire ce métier. Pour elle, c’était un truc de mec, point barre. "Tu vas te ruiner la santé, comment tu feras quand tu auras un enfant ? etc.", voilà le genre de phrases qu’elle a pu me sortir. Mon père lui, était persuadé que j’allais me faire manger toute crue, "c’est un milieu difficile, il faut avoir les épaules solides". Comme si c’était réservé aux hommes. Depuis, j’ai refait toute l’électricité dans leur résidence secondaire et ils n’arrêtent pas de donner mon contact à leurs connaissances qui ont des travaux d’électricité à faire !".
Tous les métiers sont mixtes : une exposition contre les stéréotypes
Cette exposition interroge les jeunes sur leurs stéréotypes à travers des portraits de femmes exerçant des métiers dits “masculins” et vice versa. Elle met en avant des professions non mixtes offrant des débouchés actuels et futurs.
Il n’y a pas d’âge limite pour trouver sa voie
Certains témoignages avaient déjà été publiés dans un précédent dossier du site Questions de parents. Ils nous ont paru pertinents avec le thème de ce dossier.
"J’ai fait ce qu’on appelle le grand Chelem : j’ai redoublé ma seconde, ma première et ma terminale."
François a 41 ans et il vit à Saint-Nicolas de Redon. Aujourd’hui il est éducateur spécialisé. "J’ai fait ce qu’on appelle le grand Chelem : j’ai redoublé ma seconde, ma première et ma terminale". Sur les raisons, François en évoque plusieurs : "mes parents se sont séparés, j’ai eu des mauvaises fréquentations et je suis tombé sur des profs complètement nuls". François a finalement fini par avoir un bac S et est parti à l’université où il a décroché un master de psychologie. "Je me suis retrouvé à apprendre et à découvrir des choses qui me passionnaient, c’était très enrichissant et motivant". Et puis, au moment de poursuivre vers l’agrégation, François en a eu marre. "La charge intellectuelle était trop lourde". Il se réoriente vers un CAP menuiserie qu’il obtient et pendant quelques années, il travaille dans cette branche. "ça m’a fait un bien fou de travailler de mes mains, de changer de milieu, de m’ouvrir". Quelques années plus tard, nouveau changement. François suit le cursus d’une école d’éducateurs spécialisés et obtient son diplôme.
"Je ne m’imaginais pas une seconde qu’une passion puisse devenir un métier."
Lise a 37 ans. Originaire de Guéméné-Penfao , elle travaille et vit aujourd’hui à Montréal pour l’une des plus importantes sociétés de jeux-vidéos au monde. "J’ai redoublé ma seconde et j’ai eu mon bac sur le fil, au rattrapage. Une prof m’a conseillé de m’inscrire à la fac en langues étrangères appliquées. J’ai obtenu une licence. C’est à ce moment là que j’ai entendu parler d’une école de jeux vidéos dans le nord de la France. J’avais toujours adoré ça, mais je ne m’imaginais pas une seconde qu’une passion puisse devenir un métier. Mes parents m’ont dit "ok, mais tu payes". J’ai fait des petits boulots et un prêt étudiant. L’école a été une révélation. J’ai rencontré des gens incroyables et je me suis vraiment éclatée".
"J’avais enfin l’impression de me sentir utile et d’apprendre des choses concrètes."
Arthur a 27 ans, il est originaire de Clisson et vit aujourd’hui dans l’Aveyron. "J’étais plutôt bon à l’école. Mais j’avais envie d’apprendre un métier. À la fin du collège, malgré mes réticences, on m’a orienté vers une seconde générale. J’ai fini par abandonner pour me tourner vers les Compagnons du Tour de France et j’ai fait un CAP de charpentier en apprentissage. C’était génial. J’avais enfin l’impression de me sentir utile et d’apprendre des choses concrètes. Il y a une vraie dévalorisation des filières professionnelles et c’est dommage. Aujourd’hui, j’ai du boulot, j’adore ce que je fais et ça ne m’empêche pas de m’épanouir ailleurs avec d’autres passions comme la musique ou le vélo."
Les missions locales : un accompagnement vers l’emploi
Perrine Le Bouedec, est chargée de mission repérage et mobilisation des jeunes à la mission locale Nord Atlantique et à la mission locale du Pays d’Ancenis. Elle explique quel est le rôle d’une mission locale et quel accompagnement vous pouvez y trouver.
Pouvez-vous rappeler le rôle d’une mission locale et à quel public elle s’adresse ?
La mission locale accueille tous les jeunes déscolarisés de 16 à 25 ans. Il existe des missions locales sur tout le territoire français. Elles représentent toutes un service public, mais chaque mission locale est indépendante. Le jeune dépend d’une mission locale en fonction de sa commune de résidence. Tous les services de cette association sont gratuits. Suite à une prise de rendez-vous, le jeune est accueilli par un conseiller qui sera son référent au sein de la mission locale. Dans un premier temps ils vont ensemble créer son dossier et se questionner sur plusieurs thématiques liées à son projet et aux freins périphériques.
Quels types d’accompagnements peut trouver un jeune dans une mission locale pour l’aider dans son parcours d’orientation professionnelle ?
Nous accompagnons les jeunes vers l’emploi, la formation ou la création de projet professionnel. Nous pouvons aussi les renseigner ou les orienter vers un partenaire sur les questions liées au logement, à la mobilité, la santé, la culture ou les loisirs, au handicap, à la citoyenneté, etc. Nous proposons aux jeunes un accompagnement global et personnalisé en individuel ou en collectif.
Est-ce qu’en tant que parent d’un jeune, je peux prendre rendez-vous dans une mission locale pour savoir comment je peux accompagner au mieux mon enfant ?
Le parent peut prendre rendez-vous pour son enfant et l’accompagner lors du premier rendez-vous (s’il a entre 16 et 25 ans et qu’il est déscolarisé) mais nous n’accompagnons pas les parents seuls. Le jeune devra automatiquement être présent à tous les rendez-vous avec son conseiller. Le parent ne peut pas participer aux ateliers collectifs. Nous souhaitons que le jeune soit au cœur de son accompagnement et de ses décisions, qu’il prenne ses responsabilités et qu’il apprenne l’autonomie.
La filière professionnelle, et si c’était le bon choix ?
À l’heure du choix, il ne faut pas dévaloriser la filière professionnelle, d’autant qu’elle est en train d’être complètement réformée. Souvent les parents se font une idée préconçue alors que cette filière ouvre sur de nombreux débouchés. "Désormais, pour le bac professionnel, on ne rentre plus directement dans un domaine spécialisé, mais dans une famille de métiers et ce n’est qu’en fin de seconde que l’on choisit", détaille Gilles Bellaria, directeur du CIO de Saint-Nazaire.
Depuis la rentrée 2019, 9 familles de métiers sont mises en place dans les classes de 2nde :
- Métiers de la construction durable, du bâtiment et des travaux publics,
- Métiers de la gestion administrative, du transport et de la logistique,
- Métiers de la relation client,
- Métiers des industries graphiques et de la communication,
- Métiers des études et de la modélisation numérique du bâtiment,
- Métiers de l’alimentation,
- Métiers de la beauté et du bien-être,
- Métiers de l’aéronautique,
- Métiers de l’hôtellerie-restauration.
Une "pré" orientation possible dès la 3e avec la 3e prépa-métiers
Les élèves peuvent être accueillis en classe de 3e prépa-métiers. Ce sont des classes de collégien·nes qui sont intégrées à un lycée professionnel avec des classes adaptées. Les élèves passent le brevet des collèges. Après la 3e prépa-métiers, les élèves ont accès à toutes les voies d’orientation offertes aux élèves de 3e, mais sont essentiellement préparés à poursuivre dans la voie professionnelle. Les élèves doivent être volontaires et préparer un dossier qui passera en commission.
L’apprentissage : se confronter à la réalité d’un métier
L’apprentissage permet à un jeune (entre 16 et 29 ans) d’alterner entre un temps d’enseignement théorique et un temps où il travaille comme apprenti chez un employeur avec lequel il a signé un contrat.
Faire un stage dès la 3e, un bon moyen pour s’ouvrir au monde professionnel
La plateforme numérique départementale stage3e.loire-atlantique.fr facilite l’accès aux stages des élèves de 3e et propose une offre de stages ouverte sur des univers professionnels variés.
Des ateliers d’aide à la recherche de stage dans les collèges
Pour les collégiennes et collégiens scolarisés hors de la métropole nantaise et dans des collèges du réseau d’aide prioritaire (Rep), des ateliers d’aide à la recherche de stage dans les collèges sont animés par la Fondation agir contre l’exclusion (Face). Ce partenariat entre le Département, l’Éducation nationale, Face et les entreprises, permet de renforcer l’accompagnement à la recherche de stages pour ces publics prioritaires.
Les centres d’information et d’orientation (CIO) : aide au choix et soutien psychologique
Un centre d’information et d’orientation (CIO) a pour missions d’informer et de conseiller les enfants, les jeunes ou toute personne ayant des questions liées à l’orientation scolaire et professionnelle. C’est un service public et gratuit de l’Éducation nationale. "Ce sont des lieux de conseil et d’information", explique Gilles Bellaria directeur du CIO de Saint-Nazaire, "nous accompagnons les familles, indépendamment de l’école, pour les aider à prendre des décisions dans leurs choix d’orientation."
Des entretiens psychologiques pour les élèves en difficulté
"Nous accompagnons également les enfants qui ont des difficultés scolaires avec un soutien psychologique. Beaucoup d’élèves sont en mal-être et cela les empêche d’apprendre. En discutant avec eux, en leur expliquant les possibilités et les options qu’ils ont, nous les aidons à être plus disponibles aux apprentissages", ajoute le directeur du CIO de Saint-Nazaire, qui précise "qu’il s’agit bien d’entretiens et non pas de thérapie".
Les psychologues de l’Éducation nationale dans les établissements
Des conseillers et conseillères d’orientation ou psychologues de l’Éducation nationale font partie des équipes pédagogiques des établissements. Les élèves et leur famille peuvent les rencontrer.
L’Onisep : une ressource pour choisir son orientation
Madeleine Amelineau, déléguée régionale adjointe à l’Onisep, revient pour vous sur les grandes étapes de l’orientation, les accompagnements possibles avec l’Onisep et vous donne quelques conseils pour mieux gérer vos inquiétudes de parents sur l’orientation de votre enfant.
Quelles sont les grandes étapes de l’orientation au collège, au lycée et à l’université ?
Au collège : deux moments sont importants : la classe de 4e pour les élèves qui souhaitent se tourner vers la 3e prépa-métiers et la classe de 3e avec le choix d’une voie de formation en lycée professionnel ou en lycée général et technologique, et des cursus scolaires menant à des parcours professionnels identifiés. Envisager une formation professionnelle via un mode alterné par la voie de l’apprentissage est également possible.
Au lycée général et technologique : la classe de seconde permet de choisir trois enseignements de spécialité en voie générale (en première, il faudra en abandonner une) et une, en voie technologique. La classe de terminale est, quant à elle, l’étape essentielle de sélection puis d’organisation des vœux pour l’accès dans l’enseignement supérieur.
Au lycée professionnel : ce qui compte, c’est la famille de métiers ou la spécialité qu’il faudra envisager en 1ère pro et ensuite, en terminale, la sélection puis l’organisation des vœux pour l’accès dans l’enseignement supérieur, principalement en Section de Technicien Supérieur.
À l’Université : la première année L1 est une année d’adaptation. En milieu d’année, si on est inscrit dans un portail pluridisciplinaire, a lieu une forme de pré-orientation pour sélectionner une dominante dans le cursus. La troisième année, L3, doit être le moment primordial de recherche d’informations sur les masters pour la poursuite d’études.
À l’issue de chaque année universitaire, il est prudent de repenser au cursus de poursuite d’études et/ou à l’insertion professionnelle.
De quels outils disposent les parents pour accompagner au mieux leur enfant dans leur orientation ?
L’Onisep est en appui à la politique académique d’orientation aux côtés du SAIO (Service Académique d’Information et d’Orientation) et des équipes éducatives en établissements, pour les accompagner en leur proposant des outils et des ressources. Il travaille aussi avec des partenaires comme la Région qui diffuse l’information sur les métiers et les formations.
Il s’agit aussi de dédramatiser ce processus d’orientation et d’encourager les jeunes dans leurs démarches avec attention et bienveillance. Pour ce faire, les rencontres avec des professionnels de l’éducation (professeurs principaux, psychologues de l’Education nationale, équipes éducatives en établissement…) sont l’occasion de se poser les bonnes questions et de faire le point. D’ailleurs, les séances d’information au sein de l’établissement, ainsi que les salons et forums en présentiel ou à distance et les journées portes ouvertes, sont autant d’opportunités pour croiser les informations. Les parents peuvent également se tourner vers des outils plus ludiques comme, par exemple, des quiz des serious games, des escapes games ou des plateformes de vidéos pour découvrir des métiers ou profiter de témoignages.
De nombreux sites d’information sont à disposition des jeunes et de leur famille :
Le Crij : un lieu pour s’informer ouvert à tous les jeunes
L’équipe du Centre régional Information Jeunesse (Crij) des Pays de la Loire vous détaille l’ensemble des accompagnements qu’elle propose.
Comment fonctionne le Centre régional Information Jeunesse (Crij) ?
Le Crij des Pays de la Loire est une association loi 1901, avec mission de service public, qui œuvre pour l’information jeunesse sur le territoire régional depuis plus de 40 ans. L’association a pour vocation de mettre à disposition de tous les jeunes, dont ceux qui sont sortis du système scolaire, une information fiable, exhaustive, actualisée, de manière gratuite et anonyme, sur tous les sujets qui peuvent les intéresser, au plus près de leurs conditions de vie. L’accès à l’information y est défini comme un moyen pour le jeune d’acquérir une plus grande autonomie et pour l’aider à développer ses projets personnels ou professionnels. Cet accès à l’information doit toutefois être accompagné par des professionnels qualifiés. Le Crij des Pays de la Loire dispose du label information jeunesse, comme toutes les structures du réseau information jeunesse national. Son action s’inscrit dans le cadre de deux chartes : la charte nationale de l’information jeunesse et la charte européenne de l’information jeunesse, guidées par des principes déontologiques tels que l’égalité d’accès à l’information et la proximité, la gratuité des services.
Quels types d’accompagnements propose le Crij aux jeunes qui sont sortis du système scolaire pour les aider dans leur orientation professionnelle et leur recherche d’emploi ?
Un espace d’accueil pour les jeunes
Le Crij à Nantes est un lieu d’accueil anonyme, gratuit et sans rendez-vous pour tous les jeunes, dans lequel nous informons sur de nombreuses thématiques (formation, métiers, emploi, logement, transports, mobilité internationale, loisirs, santé, engagement, culture,…). Sur place, des informateurs et informatrices jeunesse sont disponibles et à l’écoute pour répondre à toutes les questions et ainsi aider à trouver l’information. Pour cela, l’équipe d’accueil s’appuie sur un fonds documentaire, que le Crij développe toute l’année, consultable également de manière autonome.
Des services numériques
Le Crij de Nantes met à disposition du public des ordinateurs et tablettes dédiés aux recherches d’information ou à la réalisation de CV et lettre de motivation. Une inscription annuelle gratuite est nécessaire, elle donne droit à un ordinateur ou une tablette pendant 45mn par jour. Ce service est réservé aux jeunes jusqu’à 32 ans. Sur place, un accès wifi est disponible gratuitement et vous pouvez faire des photocopies et des impressions, moyennant une compensation financière.
Des petites annonces
Le Crij Pays de la Loire met également à disposition des petites-annonces (emplois, stages, volontariat, logement) consultables sur notre site :
Une aide au baby-sitting
Nous mettons en relation les jeunes qui souhaitent faire du baby-sitting avec les parents à la recherche de baby-sitters. Ce service est complété par des formations baby-sitting que nous proposons aux jeunes durant les vacances scolaires et par un baby-sitting dating annuel.
Plus d’info sur le service baby-sitting.
Des évènements et ateliers
Le Crij fait vivre l’information en organisant des évènements tout au long de l’année en fonction des besoins des jeunes. Ces temps, animés par le Crij et ses partenaires, prennent différentes formes :
- des ateliers pour faire son CV et sa lettre de motivation, trouver un job en France et à l’étranger,
- des temps d’informations sur les métiers, l’engagement, le logement, le départ à l’étranger par exemple,
- des rencontres type job dating, adopte un coloc, bienvenue à Nantes, soirées polyglottes.
Un temps fort annuel : le forum jobs d’été. Cette année le forum aura lieu sur Discord le 20 mars 2021.
Un centre de ressources régional
Le Crij est également un centre de ressources pour le public, le réseau information jeunesse régional et tous les professionnels ayant une mission en lien avec l’information des jeunes. Il élabore et fournit à ses abonnés une documentation régionale complémentaire à la documentation nationale du CIDJ, au format papier et sur son site internet.
Toute l’année, le Crij réalise une collection pédagogique documentaire de mini-guides et de guides, sur diverses thématiques, en lien avec les besoins identifiés des jeunes ligériens.
Il alimente également une base de données des dispositifs d’aide aux jeunes : « À quoi-ais-je droit ?».
Chaque année, le Crij des Pays de la Loire participe à la production du guide Trouver un job, édité à 15.000 exemplaires et diffusé gratuitement dans toutes les structures Information Jeunesse, sur le territoire ligérien.
Quelles sont les démarches à faire pour se faire accompagner par le Crij ?
L’accueil est gratuit, sans rendez-vous les mardis, mercredis et vendredis de 14h à 17h.
Sur ces horaires, il est possible de nous joindre par téléphone au 02 51 72 94 50, par e-mail à crij@infos-jeunes.fr ou via notre formulaire de contact.
- Vous pouvez également contacter le Crij via les réseaux sociaux :
Découvrez la programmation trimestrielle et la newsletter du Crij.
L’Orientibus : il y en a forcément un qui passe près de chez vous
Plusieurs Orientibus sillonnent les cinq départements des Pays de la Loire. Collégiens, lycéens, étudiants ou apprentis peuvent y trouver des informations et des conseils sur les métiers et les formations, au moyen d’outils ludiques et innovants.
La plateforme 1 jeune 1 solution
Dans le cadre du plan de relance initié par le gouvernement suite à la crise sanitaire, la plateforme 1 jeune 1 solution propose de mettre en relation les entreprises qui recrutent et les jeunes qui cherchent un emploi, un apprentissage ou une formation.
Un numéro vert est également ouvert aux jeunes entre 16 et 18 ans qui n’ont ni école, ni formation, ni emploi : le 0800 122 500.
Un professionnel vous aidera à trouver une solution.
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