L’opposition, les limites, l’apprentissage des règles

Plus il va grandir, plus votre enfant aura besoin de règles, de limites et d’interdits. Mieux vaut ne pas les multiplier et les limiter à quelques règles simples, comme par exemple expliquer qu’il est interdit de faire mal aux autres, que vous pouvez assouplir ou adapter aux situations.

Vous pouvez commencer à poser des limites à votre bébé autour de ses 8 mois, âge auquel il va commencer à attraper tout ce qui lui passe sous la main.

Face à ces règles et à ces limites, il est possible que votre enfant réagisse en opposition, c’est-à-dire qu’il conteste les règles ou les limites que vous lui avez fixé. Ce comportement normal participe à la prise d’autonomie de votre enfant et à l’expression de ses frustrations. Parfois il arrive que l’enfant entre dans une phase d’opposition systématique, voire de provocation. Dans ce cas, il s’agit peut-être d’un trouble de l’opposition.

Le mieux, si vous avez des difficultés à gérer ou à comprendre ce comportement, c’est d’aller à la rencontre d’autres parents ou d’en parler à des professionnels.

La punition apparaît comme plus arbitraire, moins prévue que la sanction. La punition ne s’appuie, en général, pas sur des règles ou des limites fixées à l’avance tandis que la sanction est plutôt une conséquence directe du non-respect d’une règle que vous auriez établie à l’avance. Demander à votre enfant de nettoyer quand il a repeint le mur avec un yaourt au chocolat, c’est une sanction. Il peut comprendre le lien de cause à effet. Le priver de dessert pendant une semaine est une punition que votre enfant ne pourrait pas comprendre parce qu’elle est disproportionnée par rapport à la bêtise.