La phobie scolaire, la déscolarisation, l’absentéisme

L’instruction est obligatoire et en tant que parent, vous êtes le garant du respect de cette obligation. Il peut toutefois arriver que votre enfant rencontre des difficultés face à l’école. Phobie scolaire, déscolarisation ou absentéisme ; l’école peut aussi vous aider et accompagner votre enfant pour qu’il se réconcilie avec elle. 

La phobie scolaire

La phobie scolaire, c’est pour votre enfant, être angoissé par l’école, être incapable d’aller en classe et ce, même s’il aime apprendre et en a envie.

Cette phobie apparaît souvent au moment de la rentrée en élémentaire. Votre enfant peut aller jusqu’à refuser de quitter la maison ou l’appartement. Il peut se montrer angoissé et en soit en parler, l’exprimer oralement, mais également être anxieux au point d’avoir des symptômes physiques comme des maux de ventres ou des suées. Des manifestations qui peuvent devenir encore plus violentes si vous obligez votre enfant à aller à l’école comme des cris, des pleurs ou des gestes brusques. La phobie scolaire peut être prise en charge grâce à un suivi et un travail commun, à la fois de la famille, de l’école et de professionnels ou professionnelles de santé, notamment des psychologues. Pour permettre un retour progressif à la vie scolaire, un projet d’accueil individualisé (PAI) peut être mis en place avec l’équipe pédagogique et les médecins qui suivent votre enfant.

Le service d’assistance pédagogique à domicile (Sapad-Préo)

Sur le département, un service dédié à la lutte contre la phobie scolaire a été mis en place. Le service d’assistance pédagogique à domicile pour le retour dans l’établissement d’origine (Sapad-Préo) s’adresse à des élèves des cycles trois et quatre (du CM1 à la 3e) qui souhaiteraient poursuivre leur scolarité dans leur établissement d’origine mais sont bloqués par une anxiété ou une phobie scolaire.

Pendant 8 semaines, un groupe de 5 ou 6 élèves est accueilli et encadré par une enseignante ou un enseignant coordonnateurs, des enseignants ou enseignantes du second degré, un éducateur ou une éducatrice spécialisés et des psychologues. 

L’objectif est de soutenir le retour progressif de l’élève dans son école en apportant un accompagnement individualisé.

 

Des lieux pour être aidé

Certaines associations agréées par l’Éducation nationale, comme l’Afpssu (Association pour la santé de l’enfant dans son parcours de vie), peuvent également vous guider et vous accompagner.

La déscolarisation

L’instruction est une obligation pour tous les enfants à partir de 3 ans et jusqu’à 16 ans.

Votre enfant peut suivre cette instruction dans une école publique ou privée, mais pour différentes raisons, vous pouvez également choisir d’assurer vous-même cette instruction, ou d’inscrire votre enfant au Centre national d’enseignement à distance (Cned). Ces deux solutions alternatives sont soumises à certaines conditions.

Si vous déménagez ou si pour une raison ou pour une autre vous optez pour un nouveau mode d’instruction en cours d’année, vous devez rapidement déclarer ce changement auprès de la mairie de votre commune de résidence.

L’absentéisme

Si votre enfant est inscrit à l’école, sa présence est obligatoire. Bien sûr, dans certaines circonstances, des absences peuvent être autorisées. Dans ces cas-là, pensez à prévenir l’école. Lorsque vous inscrivez votre enfant à l’école, on vous présente le règlement intérieur qui explique, entre autres, comment les absences sont contrôlées et quelles sont les sanctions prévues si elles ne sont pas justifiées.

L’assiduité fait partie des obligations des élèves. En tant que parent, vous êtes concernés et impliqués dans le respect de cette obligation. 

Le professeur ou la professeure de chaque classe tient un registre d’appel sur lequel il inscrit les élèves absents. Au début de chaque demi-journée, l’enseignant ou toute personne responsable d’une activité organisée pendant le temps scolaire procède à l’appel des élèves.
Lorsqu’un enfant manque momentanément la classe, les parents doivent, sans délai, faire connaître au directeur d’école les motifs de cette absence. Les seuls motifs réputés légitimes sont les suivants :

maladie de l’enfant, maladie transmissible ou contagieuse d’un membre de la famille, réunion solennelle de famille, empêchement résultant de la difficulté accidentelle des communications, obligation d’absence temporaire des personnes responsables lorsque les enfants les suivent.

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